Le Mémorial National des marins morts pour la France à la pointe Saint-Mathieu

MÉMOIRE

Le Mémorial National des Marins morts pour la France

À la pointe Saint-Mathieu, le Mémorial National des Marins morts pour la France rend hommage aux marins disparus en mer. Il se compose d’une imposante stèle dressée sur l’esplanade du Souvenir, d’un cénotaphe entièrement restauré aménagé dans un fortin et du chemin de Mémoire qui conduit jusqu’au Musée Mémoires 39-45 en passant par le site des Rospects. Un parcours émouvant.

HOMMAGE

À tous les marins disparus en mer

Le pays reconnaissant

Le Mémorial National des Marins morts pour la France, rend hommage aux marins de la Marine Nationale, de la Marine marchande, de la Marine de pêche et de Sauvetage en mer disparus en mer, morts pour la France et dépourvus de sépulture. Une cérémonie d’hommage s’y déroule chaque année, face à la mer d’Iroise.

Stèle Mémorial Marins Morts pour la France pointe Saint-Mathieu

Depuis 1927

La stèle de René Quillivic

En soutien aux familles

Au lendemain de la Première guerre mondiale, la pointe Saint-Mathieu est choisie pour honorer les marins disparus en mer. Voulu par le héros des Dardanelles, l’amiral Guépratte, ce lieu accueille dès 1927 une stèle sculptée par l’artiste finistérien René Quillivic. En haut de cette stèle de 17 mètres, le visage d’une femme éplorée, mère ou épouse, exprime la douleur des familles meurtries.

L’esplanade du Souvenir français est ensuite inaugurée en 1990. Le fortin devient cénotaphe en 2005, suite à la formation de l’association Aux Marins.

SOUVENIR

Le cénotaphe

Visitez les cryptes

Le cénotaphe aménagé, dans un ancien fortin, rassemble les portraits de milliers de marins disparus. Leur jeunesse, leurs regards émeuvent le visiteur. L’Association Aux Marins tient un registre permettant aux familles de rechercher un aïeul ou de demander son inscription. 

Cénotaphe Mémorial National des Marins morts pour la France Pointe Saint-Mathieu

ZOOM

Portrait

François Colin (1883 - 1916)

Fils de Jean-Marie et de Marie-Yvonne L’Hostis, François Colin naît le 13 avril 1883 à Ploumoguer. Forgeron de formation, il s’engage à l’âge de 18 ans dans la Marine nationale où il évolue en tant que mécanicien sur plusieurs navires. En septembre 1916, il rallie le cuirassé Suffren en qualité de second maître. Le 26 novembre, par un temps brumeux et une mauvaise mer au large de Lisbonne, un sous-marin allemand attaque le Suffren qui sombre instantanément. 648 marins seront portés disparus, dont François Colin, époux de Marie-Herveline Cléach et père de Jean-René, domiciliés au Conquet.


Le portrait de François Colin, et celui de tant d’autres marins, se trouvent au Mémorial national des marins morts pour la France, à la Pointe Saint-Mathieu.

Marin disparu en mer Mémorial National des marins disparus en mer pointe Saint-Mathieu
Chemin de mémoire pointe Saint-Mathieu

parcours

Le chemin de mémoire

Une boucle de 4 km

Autour de la pointe Saint-Mathieu, tout le long du chemin de mémoire, des blocs de granite dressés dévoilent les noms de bateaux disparus avec leurs équipages, quelles que soient les causes du naufrage (combats, tempêtes, événements et fortunes de mer, sauvetage…). Ce chemin démarre près de la chapelle Notre-Dame de Grâce. Il longe la mer par le site des Rospects puis passe à proximité du Musée Mémoires 39-45 avant de rejoindre le Mémorial National des Marins morts pour la France pour un ultime recueillement. Un parcours émouvant.